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Le parc d'attraction de Pripyat, aujourd'hui déserté |
Pourquoi faire aujourd'hui un article sur la catastrophe de Tchernobyl alors que l'on n'y trouve aucune connotation ésotérique ou paranormale?
Ça, c'est la question que vous devez sûrement vous poser en lisant le titre... Vous avez sans doute raison, ville fantôme ne veut pas dire "ville hantée"! Et bien en cette année 2016, la 26 avril précisément, cela fait 30 ans que la central nucléaire de Tchernobyl à explosé, avec un grand nombre de conséquences (malheureusement en grande partie irréversibles), dont l'une d'entre elle est l'évacuation des habitants sommés de partir pour éviter la contamination.
Aujourd'hui encore, la ville est toujours sous l'emprise de la radioactivité suite à la catastrophe, mais pour autant, certains habitants sont revenus vivre dans la zone d'exclusion (on en compte 800 en 2016).
Bien peu d'habitants, donc, face à une immense contamination qui fait de Tchernobyl une zone déserte depuis 30 ans, un haut lieu abandonné chargé d'histoires à en donné des frissons...
Ça, c'est la question que vous devez sûrement vous poser en lisant le titre... Vous avez sans doute raison, ville fantôme ne veut pas dire "ville hantée"! Et bien en cette année 2016, la 26 avril précisément, cela fait 30 ans que la central nucléaire de Tchernobyl à explosé, avec un grand nombre de conséquences (malheureusement en grande partie irréversibles), dont l'une d'entre elle est l'évacuation des habitants sommés de partir pour éviter la contamination.
Aujourd'hui encore, la ville est toujours sous l'emprise de la radioactivité suite à la catastrophe, mais pour autant, certains habitants sont revenus vivre dans la zone d'exclusion (on en compte 800 en 2016).
Bien peu d'habitants, donc, face à une immense contamination qui fait de Tchernobyl une zone déserte depuis 30 ans, un haut lieu abandonné chargé d'histoires à en donné des frissons...
Tchernobyl avant la catastrophe
1986: la catastrophe nucléaire de Tchernobyl
Alertés, les autorités décident dans un premier temps de ne pas affoler la population. A ce moment là on évoque simplement une explosion, un accident ayant eu lieu à la centrale nucléaire. Il faudra attendre 30h après l'accident, soit le lendemain, pour que les 45 000 habitants de Pripyat soient évacués sans beaucoup trop d'informations, si ce n'est de n'emporter que le strict nécessaire par mesure de protection temporaire, pour faire face à une situation radioactive préoccupante. Pensant revenir 2 ou 3 jours plus tard, ils sont emmenés dans la région de Polesskoïe, elle même irradiée, et qui sera évacuée 10 ans après la catastrophe de Tchernobyl. Dès lors, Pripyat devient une ville morte.
Déjà, les effets des radiations se font sentir et on constate nausées et vomissements chez certains. L'évacuation de la population dans un rayon de 30 km autour de la centrale continuera jusqu'au mois d'août, tandis que des travaux de réparation pour stopper l'émanation des particules radioactives sont effectués. S'ensuit alors des opérations de décontamination qui s'étendront jusqu'en décembre, avec l'aide de 600 000 ouvriers. Malheureusement, on comptera parmi eux pas loin de 60 000 morts et plus de 160 000 personnes handicapées.
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Salle de classe à Pripyat |
Tchernobyl ville fantôme
Cependant, le risque est bien présent. Même si aucun réacteur ne fonctionne depuis 2000, la centrale de Tchernobyl - Pripyat continue d'être entretenue et la décontamination n'est pas terminée. Il faudra attendre 3 siècles pour que la zone soit de nouveau habitable.
Cette zone d'exclusion est donc aujourd'hui en grande partie abandonnée. Les quelques clichés que l'on trouve de Pripyat montre une ville fantôme, totalement figée dans le temps. La ville est alors devenue un haut lieu touristique qui éveil la curiosité des uns et des autres, mais à quel prix? Le taux de radioactivité à largement descendu, mais il est difficile d'évaluer les risques face à une exposition. La visite se fait en une demi-journée pendant laquelle il est possible de se balader et de braver les dangers: même si des règles de sécurités ont été imposées à Pripyat, elles sont largement contournées et il est possible de rentrer dans des bâtiments qui risquent de s'effondrer. Des reconstitutions ont même été faites pour rendre les visites encore plus prenantes, mais les quasis totalité des objets que l'on trouve à Pripyat sont restés à la même place, là où on les a abandonnés en 1986.
Même si la radioactivité a été divisée par 2 ces 30 dernières années, on ne peut pas oublier les dangers causés par les radiations: brûlures, nausées, mutations génétiques, cancers de la tyroïde ou leucémies. Longtemps, la désinformation a été de mise, notamment en France ou le nuage radioactif des suites de l'explosion de Tchernobyl a largement été présent, alors que l'on nous a fait croire l'inverse pendant près de 25 ans. On estime que depuis les années 1980, le nombre de cancers de la tyroïde dans notre pays a largement augmenté, pourtant aujourd'hui il semblerait qu'il n'y ait pas de lien significatif entre la catastrophe nucléaire et cette augmentation. Mais qu'en est-il vraiment?